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Le caractère éphémère du street art
"Le caractère éphémère du street art n’enlève rien de sa puissance, il réussit parfaitement à entrer en dialogue avec son audience par la surprise. "
En Belgique comme partout certains l’appellent l’art urbain, terme plus globale, d’autres privilégient le terme de graffiti. Cependant la dénomination qui a fini par s’imposer au niveau mondial c’est street art.
Graffs, détournement de publicités, pochoirs, stickers, bombes végétales, posters, installations, tricot : le street art s’installe sous des formes multiples sur les murs, les trottoirs ou le mobilier urbain. En se servant de l’effet immédiat le street artiste transmet son message à la population urbaine, invitant ses concitoyens à s’interroger ou à se rebeller contre le système établi.
L’attractivité du street art en Belgique
Les autorités en Belgique – qui encore régulièrement mènent à la destruction d’œuvres – ont commencé à comprendre que les caractéristiques colorées et dynamiques du street art ne font pas que plaire à un public de jeunes. En effet mettre à disposition des espaces où les street artistes peuvent s’exprimer contribue à l’embellissement des quartiers tout en préservant un patrimoine Belge longtemps négligé.
On a commencé à se servir de leur attractivité pour promouvoir la ville, attirer les touristes, surclasser un ensemble de bâtiments, et finalement, insérer ce mouvement indocile dans la culture de masse. Aujourd’hui le street art est reconnu comme art à part entière en Belgique.
Pour découvrir le street art en Belgique des promenades découvertes sont organisées dans la plupart des grandes villes en Flandres, à Bruxelles et en Wallonie.
A Bruxelles, l’art urbain a trouvé son temple dans l’ex-Delhaize Molière d’Ixelles sous le nom Strokar Inside. Des graffeurs comme T-Kid (US), Cope 2 (US), Andrea (IT) et le Belge Jean-Luc Moerman y ont peint des murs
Le street art en France
En France, le street art fait ses débuts à l'aube des années 70, mais ne s'épanouit que dans les années 80, avec des artistes comme Blek le rat et Jérôme Mesnager. De nouvelles dynamiques apparaissent, et notamment une pérennisation des œuvres.
De plus en plus d'artistes souhaitent conserver leurs œuvres d’art et peindre plus sereinement. Aujourd'hui, beaucoup d'artistes allient œuvres de rue et œuvres réalisées en atelier exposées dans les plus grandes galeries d'art contemporain. La rue devient ainsi un tremplin pour accéder à la reconnaissance. Les street artistes les plus cotés sur le marché de l'art continuent souvent leur pratique dans la rue de manière légale, sur des espaces autorisés. Les plus grands noms du street art actuel emploient donc ce medium : JonOne, Shepard Fairey, Blek le Rat, Jef Aérosol, Banksy ou encore Miss Tic.
Fontaineblow !
Fontaineblow ! est une galerie fondée par Sabine Petit, une belge polyglotte passionnée du street art. Vous pourrez trouver dans cette galerie une large sélection de tableaux contemporains de street artistes Français reconnus comme émergents. Découvrez les œuvres du célèbre artiste C215 et également les portraits saisissants de Andrew Wallas, le pop-art de Onizbar, l’art délicat de Carole B., les impressions de OneAck. Vous y trouverez également beaucoup d’autres personnalités et de styles comme les anamorphoses de Scaf, les portraits oculaires de l’artiste Parisienne V., le « mousse-graffiti » de Marie The Bird, les compositions d’animaux de Abys mais aussi les œuvres colorées et géométriques de Valer. A travers ses expositions dans des lieux insolites, Sabine cherche des valeurs comme : la passion, l’anticonformisme, le professionnalisme, l’engagement.